Mythes et Faits

Mythes et Faits

FAIT1

Une minorité de consommateurs boivent l’eau embouteillée à la place de l’eau du robinet. Cependant, selon une étude faite en mai 2006 par Probe Research Inc., la majorité (70%) des adultes qui achètent l’eau embouteillée le font à la place d’autres boissons embouteillées, et non pas comme alternative à l’eau du robinet. L’eau embouteillée concurrence une variété de boissons incluant les boissons gazéifiées, le lait, les jus de fruits, les boissons de soja, les boissons énergétiques et pour sportifs, et à un moindre niveau des boissons chaudes tel que le café, le thé et le chocolat chaud, et les coolers à basse teneur en alcool et les cidres.

FAIT 2

Les membres de l’ACEE embouteillent principalement de l’eau de source, ce qui représente plus de 85% de l’eau embouteillée vendue au Canada. Puisque l’eau de source naturelle est considérée un produit alimentaire, son état naturel ne peut pas être modifiée : aucun produit chimique ne doit être ajouté et la composition minérale ne doit pas être changée. Au Canada, plus de 95% de l’eau embouteillée vendue provient d’une source naturelle (eau de source ou minérale) et moins de 5% des eaux embouteillées vendues proviennent de sources municipales.

FAIT 3

Selon les gouvernements provinciaux responsables des programmes de recyclage, près de 70% des contenants de boissons de plastique, incluant l’eau embouteillée, ont été recyclés au Canada l’an dernier. De tous les emballages de boissons, ceux de l’eau embouteillée ne comptent que pour 40% du total. La plupart des contenants sont des bouteilles de boissons gazeuses et de jus. Les contenants de boissons en plastique comptent pour 1/5 de 1% des déchets.

Les bouteilles faites en polycarbonate ou en PET sont recyclables à 100%. Les plus grosses bouteilles, celles pour les refroidisseurs, sont typiquement réutilisables de 40 à 60 fois avant d’être recyclées. Depuis plus de 40 ans, l’industrie de l’eau embouteillée a établi son propre système de recyclage de bonbonnes en polycarbonate pour assurer que toutes ces bouteilles soient recyclées correctement, assurant ainsi qu’aucune bouteille soit envoyée dans un site d’enfouissement. Une fois recyclé, ce plastique est utilisé pour faire des bouteille neuves, des équipements de jeux, des téléphones cellulaires, des vêtements et des pièces d’automobile.

FAIT 4

L’industrie de l’eau embouteillée a comme objectifs la réduction de la quantité d’utilisation de plastique pour les bouteilles, l’utilisation de matériaux biodégradables ou l’utilisation de plastiques recyclés. Depuis la dernière décennie, la tendance dans l’industrie a été de développer et d’utiliser des bouteilles moins épaisses et plus légères, en réduisant la quantité de plastique – le poids d’une bouteille moyenne est environ la moitié des autres bouteilles de boissons. Depuis les dernières années, de plus en plus d’embouteilleurs utilisent du plastique recyclé en mélangeant du PET recyclé (rPET) avec du PET vierge. Les bouteilles d’eau peuvent être fabriquées de plastique 100% rPET. Tous les matériaux d’emballage utilisés par l’industrie de l’eau embouteillée doivent être approuvés par Santé Canada et doivent rencontrer les critères de la Loi sur les aliments et drogues.

L’industrie de l’eau embouteillée fait sa part pour réduire son impact sur l’environnement. L’ACEE et ses partenaires collaborent avec les gouvernements locaux en participant aux programmes de récupération en lieux publics dans le but d’augmenter le niveau de recyclage de TOUS les emballages et de réduire la quantité de ceux dirigés vers les sites d’enfouissement et dans l’environnement en général.

FAIT 5

Le fait est que l’eau est la boisson santé par excellence. Si l’eau embouteillée était la seule boisson vendue en bouteilles de plastique, le choix serait évident. Cependant, l’interdiction de vendre une boisson sans calorie, sans sucre, sans gras qu’est l’eau embouteillée pendant que la vente d‘autres boissons en bouteilles de plastique persiste, et que les professionnels de la santé et les autorités gouvernementales cherchent à réduire les taux élevés de diabète et d’obésité ne tient pas.

FAIT 6

L’eau embouteillée est réglementée en tant qu’aliment par Santé Canada. Les sociétés d’eau embouteillée sont inspectées par l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Les permis de captage d’eau sont sous la juridiction des gouvernements provinciaux. Les sociétés d’eau embouteillée testent leurs produits continuellement pour garantir leur qualité, et les membres de l’ACEE doivent adhérer au code de l’eau embouteillée de l’association, aux bonnes pratiques de sécurité alimentaire de l’eau embouteillée, au programme de certification pour opérateurs et aux exigences de l’inspection par un auditeur certifié.

FAIT 7

En réalité, les données des ministères provinciaux de l’environnement, et confirmées par Environnement Canada, démontrent que l’industrie de l’eau embouteillée capte moins de 0,02% de l’eau douce disponible au Canada.

FAIT 8

Les coûts de l’eau embouteillée et de l’eau du robinet ont été évalués, il est évident que l’eau du robinet est la moins chère. (Environ 1% de l’eau de robinet est utilisée pour la consommation humaine.) AC Nielsen, une société de recherche indépendante, a déterminé que l’eau embouteillée coûte 34 sous par litre (2010), ou environ 17 sous par 500 mL tandis que les municipalités indiquent, avec raison, que l’eau du robinet est disponible à un coût beaucoup moindre. Pourquoi, demandent-t-elles, les consommateurs achètent de l’eau embouteillée ?

Les consommateurs ne considèrent pas l’eau embouteillée comme un substitut de l’eau du robinet, mais plutôt comme une alternative à d’autres boissons en bouteille. Comme pour les autres boissons, l’eau embouteillée sera toujours moins chère achetée en vrac (24 bouteilles) au lieu d’acheter une bouteille de 500 mL d’un dépanneur ou d’une machine distributrice.

FAIT 9

Même si l’interdiction d’utiliser ou de vendre l’eau embouteillée dans les propriétés municipales, des centres communautaires, des écoles et des arénas est symbolique, les autorités peuvent mettre en place des actions concrètes qui feront une différence.

En premier lieu, augmenter le nombre de bacs de recyclage dans les lieux publics. Il a été démontré que le public participe aux programmes de recyclage lorsqu’ils sont disponibles. Quelques exemples sont les villes de Sarnia, de Niagara Falls, et de Halifax, et au Québec où le niveau de récupération est de 75% dans les lieux publics, les bureaux, les restaurants et les hôtels. L’implantation de tels systèmes ailleurs au pays donnera des résultats semblables permettant aux citoyens le choix entre l’eau embouteillée et l’eau municipale tout en augmentant le taux de récupération, non seulement pour les bouteilles d’eau de plastique mais pour tous les emballages.

Deuxièmement, il faudra tenir des campagnes d’éducation publique au sujet des déchets, que ces déchets soient une bouteille de plastique ou un verre en papier et que le fait de balancer ses déchets dans la nature devienne inacceptable socialement.

L’ACEE et ses membres encouragent l’utilisation des fontaines d’eau publiques pour ceux qui veulent boire l’eau municipale. Ce qui dérange est quelle est la raison pour laquelle une personne ne peut pas être libre de boire l’eau embouteillée. Lorsque quelqu’un préfère boire de l’eau embouteillée, pour quelle raison n’aurait-il pas accès à cette boisson santé ?

FAIT 10

L’ACEE encourage les municipalités à maintenir leurs standards de qualité et aussi à assurer une plus grande confiance du public dans les infrastructures d’eau potable. Tous les Canadiens doivent avoir confiance aux services municipaux.